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Katalog / Labor





The Brain, documenta 13, Kassel 2012

The Brain - so nannte die Kuratorin Carolyn Christov-Bakargiev den ersten Ausstellungsraum der documenta 13 im Fridericianum. Von den Kunstwerken und kulturellen Exponaten in diesem 'Hirn-Raum' aus sollte sich das Kunstverständnis und das kuratorische Konzept der documenta erschliessen lassen.

Zitat aus dem Begleitbuch: „Die Rotunde des Fridericianums ist ein assoziativer Raum der Forschung, in dem anstelle eines Konzepts eine Reihe von Kunstwerken, Objekten und Dokumenten versammelt sind“. (documenat 13, Katalog 3/3, Hatje Cantz 2012, S.24)

     

 




 

Georges Didi-Huberman, Nouvelles histoires de fantômes, Palais de Tokyo Paris 2014
Nouvelles histoires de fantômes est une installation bouleversante conçue par Georges Didi-Huberman et Arno Gisinger d’après le légendaire Atlas Mnémosyne de l’historien de l’art du début du XXe siècle Aby Warburg. Ce qui en résulte n’est sans doute pas une exposition, n’est sans doute pas une œuvre au sens traditionnel, mais, en une forme qui n’existait pas, la présentation d’une méditation incomparable sur la façon dont la photographie et le cinéma ont prolongé à leur tour les chefs d’œuvre des artistes anciens qui témoignent de ce que nous sommes.

Aby Warburg, vers la fin de sa vie, a produit un magnifique aphorisme qui cristallisait sa pensée historique et anthropologique des images autant que sa pratique de l’Atlas photographique, en écrivant qu’il s’agissait pour lui d’une sorte d’« histoire de fantômes pour grandes personnes » (Mnemosyne. Grundbegriffe, II, 2 juillet 1929).

Cette exposition traite ainsi de la vie fantomatique des images dont notre présent, autant que notre mémoire – historique ou artistique –, est constitué. Elle se présente comme un hommage contemporain à l’œuvre d’Aby Warburg dont le grand atlas d’images – intitulé Mnémosyne, nom grec de la déesse de la mémoire et mère des Muses – réunissait un millier d’exemples figuratifs où toute l’histoire des images se disposait de façon à nous faire entrevoir les problèmes les plus fondamentaux de la culture occidentale. Mais il nous revient de recomposer aujourd’hui de « Nouvelles Histoires de fantômes », tâche commune aux artistes, aux philosophes et aux historiens. Travail à refaire constamment pour donner à comprendre que nous ne vivons notre présent qu’à travers les mouvements conjugués, les montages de nos mémoires (gestes que nous esquissons vers le passé) et de nos désirs (gestes que nous esquissons vers le futur). Les images seraient alors à regarder comme les carrefours possibles de tous ces gestes conjugués.
(Zitate aus dem Begleitblatt der Ausstellung. Foto und Film: Reinhard Storz)



Wie ein Experimentalsystem begrenzt eine Repräsentation immer auch ein Thema und bestimmt, welche Gegenstände integrierbar sind. Experimentalsysteme und bildliche Repräsentationen bedingen gleichermassen die Fragen und Antworten, die möglich sind. (-)
Diese Laboratorien sind stets im Fluss, vielgestaltig und in ständiger Umgestaltung. Laboratorien, als Netze verstanden, verknüpfen "lokale (-) Verfahren mit fremden" und kombinieren "frühere Ziele mit neuen". Sie "bewegen sich, indem neue materielle Formen von Mischsprachen entstehen, indem Arbeitsverfahren auf neue Weise kombiniert werden". (Peter Galison) Solche Formen der Kombination und der Hybridisierung lassen sich in der zeitgenössischen Kunst etwa in archivarischen Praxen finden, womit eine Konkretisierung des Labortyps "Netz" im Feld der Kunst vorgenommen werden kann.

Zitat aus:
Elke Bippus, Modellierungen ästhetischer Wissensproduktion in Laboratorien der Kunst. in: Martin Trödle, Julia Warmers (Hg.): Kunstforschung als ästhetische Wissenschaft, Bielefeld: transcript Verlag 2012, S.113



Abb. oben
Julie Ault, Martin Beck: Installation. Im Vordergrund: Corita Area, zusammengestellt von Julie Ault, 2006

Abb. unten
Renée Green: Import/Export Funk Office. 1992